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Passage du pipeline Énergie Est : les rivières du Québec à risque  Photo :  PC/JONATHAN HAYWARD

Malgré la baisse des cours du pétrole et du gaz, il y a de l’engouement pour le développement de grands projets énergétiques. Plusieurs grandes entreprises se sont rencontrées mercredi à St-Jean, au Nouveau-Brunswick, pour discuter des enjeux de cette industrie.⇒⇒⇒⇒

La Ville d’Amherst, en Nouvelle-Écosse, négocie pour récupérer et éliminer 30 millions de litres d’eaux usées provenant de la fracturation hydraulique. La municipalité pourrait recevoir 500 000 $ sur deux ans en échange de ses services. Une séance d’information a été tenue, lundi, à Amherst pour informer la population du projet.

Plus d’une centaine de personnes assistaient à la réunion publique sur le projet de traitement d’eau de fracturation provenant de bassins à Kennetcook et à Debert.Presque tous les participants à la réunion ont levé leur main lorsque l’écologiste, Harry Thurston, a demandé qui s’opposait à ce projet. Une pétition circule pour faire échec au projet.

La population semble préoccupée par ce projet d’eaux usées provenant de la fracturation hydraulique. Mais la Ville bénificie d’une toute nouvelle usine de traitement des eaux usées. Cette dernière a été inaugurée en octobre 2012; elle a coûté 12 millions de dollars.

En savoir plus http://ici.radio-canada.ca/regions/atlantique/2014/11/03/002-eau-usee-fracturation-amherst.shtml

Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse progresse avec son un projet de loi qui bannirait la fracturation hydraulique ou l’hydrofracturation de gaz de schiste. Cependant, la loi proposée inclurait aussi une exception qui permettrait de fracturer pour de l’exploration, soit des tests et de la recherche.

Le ministre de l’Énergie Andrew Youngers insiste pour dire que cette exception dans la loi sur les hydrocarbures n’est pas une faille pour que l’industrie du gaz de schiste puisse en bénéficier.

Le groupe Ecology Action Centre croit que le projet de loi devrait être renforcé pour protéger l’environnement, et que les communautés devraient avoir leur mot à dire avant que des tests exploratoires aillent de l’avant.

En savoir plus http://ici.radio-canada.ca/regions/atlantique/2014/1

Autres articles :

Canada : La Nouvelle-Écosse interdira la fracturation hydraulique dès l’automne http://bastagazales.fr/2014/09/08/canada-la-nouvelle-ecosse-interdira-la-fracturation-hydraulique-des-lautomne/

Canada : La Nouvelle Ecosse veut maintenir le moratoire sur la fracturation hydraulique http://bastagazales.fr/2014/09/04/canada-la-nouvelle-ecosse-veut-maintenir-le-moratoire-sur-la-fracturation-hydraulique/

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Aujourd’hui le Conseil des Canadiens dévoile les résultats d’un sondage de la firme de recherche EKOS montrant que la plupart des gens, quelle que soit leur affiliation politique, soutiennent un moratoire sur la fracturation hydraulique.  Soixante-dix pour cent des Canadiens et Canadiennes appuient l’imposition d’un moratoire national « sur la fracturation hydraulique jusqu’à ce que des recherches scientifiques prouvent que ce processus est sécuritaire. »

« Quel que soit leur âge, leur religion, ou leur niveau d’éducation, les gens partout au Canada demandent la fin de la fracturation hydraulique, » affirme Maude Barlow, présidente du Conseil des Canadiens, «  Les communautés comprennent très bien les impacts de la fracturation hydraulique sur leurs sources d’eau, le climat, et la santé publique.  Les communautés veulent clairement que tous les gouvernements du pays suivent l’exemple de la  Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick qui ont imposé des moratoires. »

Lire la suite http://www.canadians.org/fr/medias/que-le-moratoire-complet-global-frackdown-commence-la-majorite-des-canadiens-veulent-un

Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a fait savoir qu’il présentera cet automne un projet de loi interdisant la fracturation hydraulique à forts volumes dans une perspective d’exploitation de gaz de schiste.
Le ministre de l’Énergie Andrew Younger dit croire que la population n’est pas à l’aise avec la fracturation hydraulique.
Cette annonce survient moins d’une semaine après qu’un groupe d’experts eut publié un rapport indiquant que la fracturation ne devrait pas être permise jusqu’à ce que davantage de recherches indépendantes aient été menées sur les impacts de cette technique sur la santé, l’environnement et l’économie.

Un moratoire de deux ans sur la fracturation hydraulique a été instauré en 2012, dans la foulée de la croissance de la grogne populaire en Nouvelle-Écosse et dans la province voisine du Nouveau-Brunswick. Toujours selon M. Younger, le gouvernement libéral a pris sa décision à la suite d’avis reçus de la part du public, y compris des leaders autochtones de la province.

«Les Néo-Écossais ont très largement indiqué leurs inquiétudes à l’idée de permettre de la fracturation hydraulique à fort volume dans le cadre de l’exploitation du gaz de schiste dans cette province, à ce moment-ci, a précisé le ministre par communiqué. Les ressources fossiles appartiennent aux Néo-Écossais, et nous devons respecter cette confiance que l’on nous porte pour comprendre leurs inquiétudes.»

Lire la suite http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201409/03/01-4796862-la-nouvelle-ecosse-interdira-la-fracturation-hydraulique-des-lautomne.php