Archives de la catégorie ‘Les Permis d’Alès’

Le point, un an après la bataille gagnée, du @MidiLibreAles sur le devenir des collectifs :

Fin 2017, les permis de recherche étaient supprimés dans la région.

C’était il y a un an. Début novembre 2017, les comités anti-gaz de schiste du Gard et d’Ardèche criaient victoire. Sur son site internet, le ministère de la Transition écologique venait de publier sa carte actualisée des permis de recherches en hydrocarbure : les permis de la Plaine d’Alès, de Navacelles et du Bassin d’Alès avaient disparu.

La suite sur :

https://www.midilibre.fr/2018/11/05/un-an-apres-que-deviennent-les-comites-anti-gaz-de-schiste-du-gard,4755021.php

Samedi 10 mars à l’espace Lienhart d’Aubenas à partir de 19h, les collectifs opposés au gaz de schiste de la Drôme, du Gard et de l’Ardèche fêteront en musique leurs 7 années de lutte couronnées par l’abrogation, l’annulation, le rejet ou le non-renouvellement de tous les permis ou demandes de permis de recherche d’hydrocarbure situés dans le quart sud-est de la France.

Après ces 7 années d’une mobilisation farouche et déterminée contre ces projets aberrants et dévastateurs pour les régions impactées et pour le climat, les collectifs opposés au gaz de schiste invite tous les militants à venir célébrer cette bataille gagnée ensemble sur le terrain depuis le rassemblement de Villeneuve de Berg en février 2011 à celui de Barjac en 2016.

Aujourd’hui, le Sud-Est de la France, grâce à la mobilisation citoyenne, est débarrassé de tout permis d’exploration et de recherche d’hydrocarbures[1]. Dans le Gard, les permis de Bassin d’Alès, de Plaine d’Alès, de Navacelles et de Montélimar sont tombés un à un face à la détermination de la population et à la qualité de l‘expertise développée par les collectifs.

Le collectif Basta!Gaz Alès, présent dans ce mouvement depuis février 2011, remercie à cette occasion la population et les élus qui ont apportés leur soutien tout au long de ce combat.

Cette fête sera animée par plusieurs des artistes engagés dans cette lutte :
– Des chanteurs : Jofroi, Hélène Deschamps, Jo Figaro
– Des concerts : les Souliers à Bascule, Manbouss, Libertrad et associés

Nous profiterons de cette soirée pour dire que si la lutte se termine ICI, elle continue AILLEURS et que nous restons fidèles à notre devise “Ni aujourd’hui, Ni demain, Ni ici, Ni ailleurs”. 

Dans le Bassin parisien, en Haute Savoie, en Languedoc, en Lorraine, Nord/Pas-de-Calais et dans le Sud-Ouest des permis sont en cours de validité, des demandes sont instruites, des forages ont déjà eu lieu et pourraient se poursuivre. Nos collectifs opposés au gaz et huile de schiste et de charbon continueront d’apporter leur soutien aux militants de ces régions.

Entrée gratuite.
Stand du Collectif 07 Stop Gaz de Schiste
Stand du Collectif Ardèche OUI à la Transition Énergétique & Écologique.
Buvette et camions restauration sur place (local et bio).

No Gazaran !

NI ICI NI AILLEURS NI AUJOURD’HUI NI DEMAIN

Communiqué de presse à télécharger : 20180305CommuPressVictoire

Les 4 Permis Exclusifs de Recherches d’Hydrocarbures « schisteux » (PERH), qui nous concernent de plus près, c.a.d. « Plaine d’Alès », « Navacelles », « Montélimar » et « Bassin d’Alès », ne figurent plus sur la carte du ministère de l’écologie, publiée mercredi 8 novembre..!

france tm 10_2017

 

 

 

Voici le courrier envoyé par les collectifs à M. Denis Bouad, président du conseil départemental du Gard, afin que la collectivité territoriale se joigne à l’appel de la Ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer suite à la décision du tribunal administratif de Cergy-Pontoise restituant le permis de Montélimar à Total.

L’objectif est que le département du Gard s’engage dans une intervention en appel, comme son voisin ardéchois, auprès de la cour d’appel administrative de Versailles.

Ce courrier a été signé par 15 collectifs et un inter-collectif gardois.

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Une victoire qui se profilerait si on suit les échos de la presse ce matin.

Patrick Pouyanné, PDG de Total, a déclaré, vendredi 11 mars, à Montpellier :

« A 30 dollars le baril de pétrole, j’ai autre chose à faire que chercher du gaz de schiste dans des endroits où l’on ne veut pas de nous ».

« Nous le faisons en Argentine, ou dans d’autres pays, mais s’agissant de la France, je n’irai pas contre la volonté politique. A dire vrai, je ne suis pas convaincu qu’il existe du gaz de schiste dans cette région »

« pas sûr qu’il existe du gaz de schiste dans cette région. »

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