ll peut paraître incongru, pour certains, de soulever, à l’heure actuelle, des questions environnementales au regard de la situation inquiétante qui prévaut dans notre pays et à la veille du 23 octobre. Et pourtant….Comment vivre dans un pays dont l’eau aura été polluée par des milliers de composés chimiques toxiques ou cancérigènes ? Comment vivre dans un paysage lunaire mité par des centaines de forages et secoué par des séismes? Comment vivre quand le cadre de vie est détruit ? Ni l’agriculture ni l’élevage ne sauraient prospérer dans un tel milieu et nos compatriotes – qu’à Dieu ne plaise- seraient contraints d’émigrer vers d’autres régions du pays ou pire, de partir à l’étranger grossir les bataillons des « réfugiés de l’environnement ».
Dans « Tunisie plus » (n°20, p.24-26) qui paraît en France, on se pose la question de savoir si notre pays est « impropre à l’accueil » et la publication d’ajouter, impitoyable : « Ce n’est pas en vivant dans un dépotoir que les Tunisiens feront revenir les touristes qui boudent le pays. » tant économie et environnement vont en réalité la main dans la main….
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