Archives de la catégorie ‘11 oct 2014’

Espagne – Bilbao

Angleterre – Londres

Vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=cK7UoK_yN5I

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Etats-Unis -Pennsylvanie

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Angleterre – Lancashire

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Etats- Unis  – Illinois

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Etats-Unis – Oakland

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Espagne-Madrid

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Etats-Unis – Illinois

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(…) A Lille, un petit groupe de manifestants s’est réuni en début d’après-midi sur la Grand’Place de Lille. Membres du collectif «houille-ouille-ouille», ils sont hostiles aux gaz de schiste mais aussi à l’extraction du gaz de couche de charbon dans la région Nord-Pas-de-Calais.

«Le gouvernement tient un double discours», a estimé Isabelle Lévy, porte-parole d’un collectif de Seine-et-Marne opposé au gaz de schiste, présente à la manifestation parisienne.

«D’un côté Ségolène Royal assure que tant qu’elle sera ministre, il n’y aura pas d’investigation sur le gaz de schiste en France. Mais douze demandes de nouveaux permis de recherche sont soumis actuellement à sa signature».

«Pour le moment, elle a seulement refusé celui qui concernait le Lubéron. Si elle est cohérente, elle doit rejeter aussi les autres permis», selon Mme Lévy.

Ces dossiers de permis de recherche visent des hydrocarbures liquides ou gazeux «conventionnels», sans recours à la fracturation hydraulique — interdite par la loi Jacob de 2011.

Or, pour ces collectifs, tous ces projets sont en fait «des permis ayant pour objectif des hydrocarbures non conventionnels», dont font partie les gaz et pétrole de schiste.

«Il ne faut pas autoriser ces permis. Mme Royal ne sera pas ministre éternellement», relève Mme Lévy.(…)

En savoir plus http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/manifestations-en-france-contre-le-gaz-de-schiste-150-ia0b0n2431024

Plusieurs rassemblements contre les gaz de schiste se sont déroulés samedi en France notamment à Narbonne (Aude) et Auch à l’occasion de la troisième journée internationale contre la fracturation hydraulique, seul mode d’extraction connu des hydrocarbures non conventionnels.

Les manifestants ont le plus souvent couplé ce combat avec celui contre le projet d’accord de libre-échange transatlantique (TAFTA).

A Narbonne, entre 300 et 600 personnes suivant les évaluations de la police et des organisateurs, ont défilé dans le centre en fin de matinée à l’appel d’une vingtaine de collectifs de Languedoc-Roussillon.

La mobilisation a été toutefois un peu inférieure aux attentes des organisateurs, les intempéries ayant empêché les collectifs du Gard de rejoindre Narbonne en autocar.

(suite…)

Ce samedi 11 octobre est la 3ème journée internationale de mobilisation contre les hydrocarbures de schiste et la 1ère journée européenne d’actions contre TAFTA et « les traités des multinationales ». Une convergence bienvenue puisqu’aucune véritable transition énergétique n’est possible sans stopper à la fois ces accords de libre-échange et l’expansion de la frontière des hydrocarbures.

Une décision de la Commission européenne de ce début de semaine, passée inaperçue, le montre clairement. Les accords de libre-échange que l’Union européenne (UE) négocient avec le Canada et les Etats-Unis, pour ne citer que ceux-là, entravent la possibilité de mise en œuvre de véritables et ambitieuses politiques de transition énergétique et renforcent l’extrême dépendance de nos économies aux importations d’énergies fossiles. Le tout en contribuant à encourager l’exploitation de nouvelles sources d’hydrocarbures extrêmement polluants.

En effet, ce lundi 6 octobre, la Commission européenne a renoncé, dans la mise en œuvre de la directive sur « la qualité des carburants », à faire du pétrole issu des sables bitumineux un carburant « hautement polluant ». Il en sera de même pour les hydrocarbures de schiste. Cette décision survient quelques jours à peine après l’annonce officielle de la clôture des négociations commerciales entre le Canada et l’UE. C’est une victoire pour les lobbies pétroliers qui n’ont cessé de multiplier les pressions et pour le gouvernement canadien qui avait conditionné la possible signature de cet accord de libre-échange à la levée des restrictions aux importations du pétrole issu des sables bitumineux.

Lire la suite http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-combes/111014/contre-les-gaz-de-schiste-et-contre-tafta-un-meme-combat-pour-la-transition

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Photo DDM Nedir Debbiche

Le collectif 32 Non au gaz de schiste organise un rassemblement aujourd’hui à Auch pour demander notamment «le retrait de l’arrêté préfectoral autorisant les travaux prévus par Gas2Grid sur le permis de Sainte-Griède». Mais le préfet n’en fera rien…

Alors qu’en «réponse» aux récents propos de Nicolas Sarkozy, la ministre de l’Écologie Ségolène Royal a confirmé que l’actuelle majorité gouvernementale reste opposée au gaz de schiste, est-il «utile» d’organiser un tel rassemblement à Auch ? «Et comment !» répond en substance Sylviane Baudois. Pour le Collectif 32 Non au gaz de schiste qui est l’une des composantes de l’association Bien Vivre dans le Gers, cette habitante de Castelnau-Barbarens précise d’abord que cette mobilisation s’inscrira dans le cadre de la journée internationale contre la fracturation hydraulique (global frackdown).

«Sans information ni concertation»

Mais aussi et surtout qu’il y a du nouveau dans le Gers puisqu’un nouveau dossier «de travaux concernant l’acquisition de mesures géophysiques a été déposé à la préfecture par la société australienne Gas2Gird et que le 4 août, un arrêté préfectoral a autorisé ces travaux» (lire ci-contre la position du préfet).

Selon la porte-parole du Collectif, «ces recherches prévues au premier semestre 2015, seraient effectuées par la méthode de réflexion/vibro-sismique. Les ondes ainsi émises peuvent avoir des conséquences, sur l’environnement, l’eau, les constructions».

Et d’ajouter : «Aucune information, aucune concertation n’ont eu lieu auprès des maires et de la population du secteur. Une enquête publique aurait dû être mise en place par la Préfecture. De plus, le permis attribué à Gas2Gird en 2008 est venu à expiration le 21 avril 2013 et son renouvellement n’a pas été accordé à ce jour». Le Collectif 32 qui demande «le retrait de l’arrêté préfectoral, l’interdiction des travaux et le refus du renouvellement du permis», affirme que Saint Griède pourrait constituer une première étape car «dans le Gers et ailleurs en France, des travaux d’exploration sont programmés et si des réserves de gaz de schiste ou de pétrole de schiste sont détectées, la suite sera l’exploitation.

Lire la suite http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/11/1969857-les-anti-gaz-de-schiste-se-mobilisent-a-auch.html