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(…) S’il s’agit d’un sommet crucial, la COP21 n’est que l’étape ultime d’un processus de négociation qui a déjà débuté et auquel il convient de rester très attentif. Lors de la Conférence de Varsovie en 2013 les observateurs avaient pointé le manque de préparation pour expliquer l’échec des négociations. Le succès de la COP21 dépendra donc aussi de celui de la COP20 qui se tiendra à Lima en décembre prochain.

Le choix du Pérou pour accueillir cette conférence internationale sur le climat n’est sans doute pas anodin. Troisième pays d’Amérique latine à accueillir une conférence internationale sur le climat, le Pérou est particulièrement exposé aux effets du changement climatique : 71% des glaciers tropicaux y sont présents, et pourraient disparaître d’ici 25 ans. 90% de la population vit dans un climat aride ou semi-aride, où la fréquence des périodes de sécheresse tend à augmenter et l’approvisionnement en eau douce peine à répondre à la demande des grandes métropoles en pleine extension (Lima compte 10 millions d’habitants). En outre, La montée du niveau de la mer et le phénomène d’acidification des eaux constituent un problème majeur pour l’économie et la société péruvienne.

La politique libérale menée par le Président Ollanta Humala a ouvert l’économie du pays aux investisseurs privés et cédé de nombreuses concessions dans les domaines de l’énergie et des mines.

En savoir plus http://www.huffingtonpost.fr/victor-abecassis/climat-cop21-perou_b_5842038.html

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